
Pourquoi partir en premier ?
Je commence cet article par la conclusion suivante : il n’est jamais trop tard pour revenir.
Dans certaines relations, nous rencontrons parfois des événements qui peuvent nous éloigner, voir nous séparer dans le pire des cas.
Comme en témoigne l’épisode 02, notre invitée raconte comment elle a renoué avec une ancienne amitié, autrefois diagnostiquée comme toxique. Retrouvée dans un autre contexte, notre invitée a revu cet ancien ami des années plus tard.
Leur rupture avait été d’un commun accord. Bien que douloureuse, elle s’était faite sans rancune de part et d’autre.
Def : rancune
Souvenir tenace que l’on garde d’une offense ou d’un préjudice, accompagné d’hostilité et d’un désir de vengeance. Ex : avoir de la rancune contre quelqu’un.
Le temps ayant passé, ce qui était douloureux s’est guéri. Lorsqu’ils se sont revus, c’était comme rencontrer une nouvelle personne dont on connaissait pourtant le passé.
On ne sait jamais qui l’on est amené à rencontrer ou à re-rencontrer. Revenir dans une relation auparavant nuisible peut toutefois déclencher des troubles ou raviver des blessures mal cicatrisées.
Cependant, cela peut aussi être l’occasion de vivre le meilleur.
Dans ce type de situation, les qualités à posséder sont l’intentionnalité et le respect. Néanmoins, cela reste un exercice difficile, car il est essentiel de ne pas retomber dans les vieux travers.
Comme on le dit souvent, il est facile de reprendre ses anciennes habitudes.
De la même manière qu’on n’oublie jamais comment faire du vélo, on garde des réflexes, qu’ils soient conscients ou inconscients, particulièrement dans les relations marquantes ou traumatisantes.
Le véritable défi est de ne pas voir la personne comme elle était avant, mais de la voir telle qu’elle est aujourd’hui. En effet, il s’agit de revenir, mais dans un lieu qui a changé, où les repères ne sont plus les mêmes. Et c’est là que réside la difficulté.
Reprendre les vieilles habitudes dans cette relation reviendrait à renier le présent et à se projeter dans un passé qui n’existe plus… ce serait de la folie. Les dégâts seraient inévitables.
C’est comme revenir dans sa ville d’enfance en voiture, après que les rues ont changé, que des priorités ont été redéfinies et que de nouvelles habitations ont été construites. Si l’on choisit d’emprunter les anciennes routes sans prêter attention aux nouvelles infrastructures, on s’expose à des risques.
« Revenir pour rester demande un effort important »
Partir, quand c’est nécessaire, est une très bonne chose.
Revenir pour rester demande un effort important à ne pas négliger, mais cela peut aboutir à quelque chose de beau et pourquoi pas, de spectaculaire.
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